Aujourd’hui, 25 % des chefs d’entreprise sont âgés de plus de 55 ans. Le nombre de papy-boomers à la tête d’entreprise et proches de la retraite est à son pic. Cela ouvre de nombreuses perspectives pour les candidats à la reprise d’entreprise et le marché de la transmission d’entreprise risque bien d’exploser.
La transmission d’entreprise est aujourd’hui un enjeu majeur pour l’économie française. Pourtant, les reprises d’entreprises sont rarement anticipées. Avec le phénomène du papy-boom enclenché, le marché apparaît florissant sur le long terme. Parmi les chefs d’entreprises français, on en dénombre environ ¼ âgé de plus de 55 ans. Le chiffre reste toutefois relatif : si les départs à la retraite chez les salariés tombent entre 60 et 65 ans, les chefs d’entreprise, eux, partent entre 60 et 75 ans. On peut expliquer le phénomène par le fait que les dirigeants souhaitent attendre “Le” moment propice pour transmettre leur entreprise.
On remarque que la plupart des chefs d’entreprise ne sont pas préparés convenablement à la cession. Alors que les spécialistes conseillent de s’y prendre 2 à 3 années à l’avance, la plupart commence les préparations qu’au moment où ils décident vraiment de céder leur affaire.
Au niveau des actions à mener au préalable, on peut évoquer par exemple l’optimisation de la valorisation de l’entreprise, la consultation d’experts en transmission ou encore d’experts comptables, qui vont permettront d’évaluer la juste valeur de votre entreprise.
Depuis l’apparition de la crise économique et financière, le repreneur “type” a changé : la multiplication des plans sociaux dans l’ensemble des entreprises, tous secteurs confondus, de nombreux cadres licenciés proches de l’âge de la retraite ou en tout cas malheureusement considérer comme “séniors” n’ont eu comme autre alternative que de se lancer dans l’entreprenariat.