Cession d’entreprise : définir sa stratégie pour réussir sa vente

Il est parfois des questions que tout entrepreneur et/ou tout futur chef d’entreprise doit se poser pour appréhender au mieux ce qui pourrait être l’étape la plus importante de leur vie professionnelle. En effet, la cession d’une entreprise désigne une transmission des actifs du propriétaire à un repreneur.

Céder son entreprise, pour quelles raisons ?

La cession peut être totale selon qu’elle concerne l’ensemble des actifs (immobilisés ou circulants) ou partielle si cela n’engendre qu’une partie de ces derniers . Elle est régie par un acte de vente ou des donations et elle est motivée par diverses raisons qui peuvent être : un départ à la retraite, une réorientation professionnelle ou bien même des changements d’ordre personnel. Le chef d’entreprise devra évaluer l’importance d’agir au plus vite ou pas selon l’un des trois motifs cités précédemment. Le temps qu’il lui sera imparti lui permettra d’agir dans les meilleures conditions. Informer les salariés, avoir le feu vert de la part de ses associés concernant la cession et bien choisir le mode de transmission (cession de fonds de commerce ou cession des titres sociaux, apport partiel d’actif, reprise progressive,…) à privilégier pour rester associé ou non. Ce sont aussi des démarches en amont importantes pour des raisons sociales et fiscales.

Il est recommandé de se faire accompagner en premier lieu par un avocat fiscaliste et patrimonial en charge de la préparation de l’environnement fiscal pour encadrer la vente. Puis intervient l’expertise d’une banque d’affaires pour piloter le processus de vente du début jusqu’à la fin. Le cabinet Kray&Co combine ces compétences pour accompagner le cédant dans cette démarche de cession d’entreprise et afin de prendre les décisions économiques, sociales et fiscales les plus optimales.

Modes de cession d’entreprise, lesquels ?

S’il est possible de céder par acte de vente ou donation, il est important de comprendre les modes les plus fréquents pour céder une partie ou la totalité de son entreprise. Les choix faits en amont par le cédant orienteront les conseillers dans la procédure à prendre dans la vente de son fond de commerce et/ou de ses titres sociaux. En cédant son fond de commerce l’entrepreneur laisse à son repreneur les biens matériels (mobiliers, parc informatique, etc.) et immatériels (enseigne, clientèle, contrats de travail, licences d’exploitations de logiciels, etc…).

Si le gérant procède à la cession des titres sociaux, ce dernier se déleste de la totalité de son bien entrepreneurial, qui comprend l’actif (fonds de commerce, locaux) et le passif qui sont les capitaux propres composés des titres sociaux, des recettes générées en cours d’activité ainsi que les dettes existantes.

Étapes clés pour céder son entreprise

Accompagnement pour céder son entreprise

Se faire accompagner lors d’une cession d’entreprise est recommandé pour réussir © Gerd Altmann de Pixabay

S’entourer de professionnels dédiés, dont un avocat fiscaliste et une banque d’affaires lors des étapes présentées ci-dessous, est la garantie d’être conseillé et, de cette façon, d’optimiser la valorisation de son entreprise ainsi que l’objectif de vente fixé par le cédant.

La première étape se porte sur l’évaluation financière et fiscale, commerciale et ressources humaines de votre société. Après un audit interne réalisé par des experts, ce rapport pourra être présenté à l’acheteur potentiel. 

Deuxièmement, faire le choix du mode de cession pour définir un montage juridique adapté.

Troisièmement, la valorisation de l’entreprise est une étape clé quant à l’estimation du prix objectif de la société. Lors de cette étape il est préférable d’être accompagné par des professionnels.

Ensuite, déterminer les caractéristiques et les aptitudes professionnelles du futur repreneur est une étape à ne pas négliger. Elle permettra au cédant de définir un profil d’entrepreneur « idéal » et ainsi de trouver la personne la plus adéquate. Une fois le repreneur choisi, la négociation peut alors commencer entre le cédant et le repreneur pour trouver un accord. Ainsi vient la rédaction d’une lettre d’intention pour officialiser la volonté du repreneur de se porter acquéreur de l’entreprise. Enfin, la négociation terminée, un contrat de cession est signé pour valider l’accord entre les deux parties.

Source : image mise en avant © Aymane Jdidi, Pixabay

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